Vijaya Thakur de Resolve Network visite Aidprofen asbl au Nord Kivu

Ce  Mardi 22 Janvier 2013 , AIDPROFEN asbl a été honoré par la Visite de Madame Vijaya Thakur de Resolve Network une organisation qui travail  dans le cadre  d’appui aux femmes  affecté par les conflits armées  mais aussi des femmes survivantes aux violences sexuelles par des activités  de Micro crédit .

Resolve Network  travail aussi  avec les  communautés dans le cadre de les aider a la  facilitation d’accès à l’eau potable, la construction des latrines ,des programmes  d’éducation et autres pour le développement des communautés

Pour les femmes de AIDPROFEN asbl ça a été une occasion de montrer les différents problèmes auxquels font femmes les femmes du Nord Kivu à la suite des affrontements  qui ont caractérisé l’Est de la RDC qui ont en même temps occasionné un déplacements massif de la population.  dont beaucoup des femmes et des Enfants. Pour ces femmes,  les problèmes sont nombreux, les viols des femmes,  l’insécurité, le chômage qui  ne permet pas  aux hommes de prendre en charge  leurs familles respectives  mais aussi un manque de moyens pour permettre aux femmes de faire des petites activités génératrices de Revenue pour la survie des familles.

Maman chantal  une femme déplacé en provenance de Rutshuru  qui  vit dans une famille d’accueil a Goma , Bénéficiaire des actions de AIDPROFEN  pense que  » la guerre n est pas une bonne chose, J ai perdu mon père et ma mère et certains frères et soeurs,  et ceux là avec qui je vis aujourd’hui  je n arrive même pas a les prendre en charge a cause des conditions difficiles.  »

face a toutes ces difficultés et problèmes ces femmes  dont la majorités n’est  pas passé  sur le banc de l’école pense que  la solution est simple que les gouvernement congolais  se mette ensemble avec différents groupes armés rebelles pour trouver une solution et avoir une seule armée forte et solide.  elles pensent ausssi que la communauté internationale devrait s’impliqué et mettre ensemble les president des pays de la sous region de grands lacs pour qu’une solution plus durable soit  mise en place.

Pour AIDPROFEN ce fut un grand Honneur d’acceuillir Resolve Network à Goma

jJudith Raupp Visite les enfants de AIDPROFEN asbl

AIDPROFEN asbl a été honoré par la visite de Judith Raupp une femme journaliste allemande qui  aime les enfants et qui ne supporte pas de voir les enfants souffrir à cause des guerres à repetitions qui caracterisent la la region dans l’est de la RDC et particulierement la province du Nord Kivu .  Ces derniers mois cette province  connait les affrontements entre les rebelles du M23 et les militaires de l’armée loyaliste les FARDC Forces armées de la République Démocratique du Congo.

AIDPROFEN à  travers son centre d’encdarement assiste les enfants affectés par ces conflits . IMG_5067

Les guerres a répétitions au Nord Kivu continuent a déverser dans les rues des milliers des enfants non accompagés

les   derniers affrontements a l’ est de la RDC au Nord Kivu entre les rebelles du M23 et d’ autres groupes armés rebelles  contre les militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo continuent a déverser sur  la rue des nombreux enfants enfants non accompagné qui soit  ont perdu les traces de leurs familles   à cause de la guerre et ou  ont  été abandonné par leurs parents.

AIDPROFEN a travers son projet d’encadrement des enfants abandonnés et en rupture familiale essaye de donner espoir a ces enfants qui  malgré tout ont le droit de vivre comme tous les autres enfants .

AIDPROFEN asbl Victime d’une incendie

C’est dans la nuit du 22 AU 23 decembre vers 23 HEURES  que des maisons ont pris feu dans le quatier Katoyi  dans la commune de Karisimbi à Goma à l’Est de la RDC. Le bilan de cet incident,   Environ 20 Maisons ont pris feu feu  et ont laissé plusieurs familles de ce quartier sans toit mais aussi deux enfants d’une famille victime de cet incendie ont été tué dans cette incendie.

 

Des femmes et des enfants  passent la nuit à la belle etoile  faute de logement .

Malheureusement , le centre d’encadrement de AIDPROFEN asbl Actions et initiatives de développement pour la protection de la femme et de l’enfant  a été  également touché;  Une bonne partie du centre  a été aussi calcinée et nous avons malheureusement perdu certains biens du centre . les personnes de bonne volonté qui peuvent  aider sont les bienvenues en apportant une quelconque assistance en faveur de ces enfants orphelins ,abandonnés et en rupture familiale qui n ont que seul espoir vivre dans ce centre .

Présentation de la situation actuelle sur le genre à l’Est de la RDC et ses conséquences

En effet, Depuis  plusieurs décennies,  le respect du genre  et des droits des femmes en particuliers cause problème.  Pendant des longues années  l’homme a été considéré comme  le chef suprême  de la famille, de son coté  la femme a été discriminée par la société congolaise et était simplement  dévalorisé et considéré comme une chose selon les coutumes et les traditions.

 Aujourd’hui Des efforts sont entrain d’être  fournis par des organisations pour amener la femme a quitter cet état d’esclavagisme et a jouir pleinement de ses droits autant que l’homme tel que cela est garantie  par la constitution de la  RDC .

 

Malheureusement des nombreux obstacles sont observé  notamment le non respect et la non application des différentes lois qui garantissent l’égalité de chance entre l’homme et la femme mais aussi le respect des droits des femmes. Selon les enquêtes  menées par AIDPROFEN asbl , la plupart des femmes   80% en milieu urbain qu’en milieu ruraux sont  analphabètes et par conséquent  ignorantes de leurs droits. Ce qui accentue la problématique de la promotion des droits des femmes au Nord Kivu. Par ignorances, de nombreuses femmes gardent silence face aux  différentes violations de leurs droits ou simplement  acceptent facilement des arrangements a l’amiable

Situation actuelle et son impact sur le genre

Le début du Moi d’avril 2012 a marqué le début d’une nouvelle phase d’insécurité dans la province du Nord Kivu à l’ est de la RDC qui a empiré la situation de la femme et de la jeune fille qui était déjà précaires à cause de multiples guerres a répétitions  qui ont caractérisé la province.

La présence de plusieurs groupes armés rebelles tel que les FDLR, Les May-May, les Raiya Mutomboki, les Nyantura etc au Nord Kivu spécifiquement les M23 a occasionné un déplacement massif de la population tant dans le territoire de Masisi et de Rutshuru et dont la majorité est constitué des femmes et des enfants qui vivent dans des conditions difficile dans les camps. la promiscuité et même les conditions de vie ne permettent a la femme de jouir pleinement de ses droits.   Lors des différentes guerres, plusieurs femmes sont restées veuves de suite du décès de leurs maris mais aussi elles ont perdues leurs proches enfants ou leurs membres de familles  de suite de ces affrontements.  Leurs maris décédé leur ont laissé une forte responsabilité qui est la prise en charge des enfants. Beaucoup d’autres femmes  à cause de la guerre ont été contraints d’abandonner leurs champs et bétails et se retrouvent sans aucun moyen de subsistance pour  subvenir  à leurs besoins primaires et secondaires. Cette situation déstabilise la femme  sur le plan économique et même psychologique car elle devient très dépendante.

DESCRIPTION DE LA SITUATION DANS LE CAMPS

 La promiscuité dans le camp de déplacés expose des nombreuses femmes aux maladies et infections sexuellement transmissibles car les normes d’hygiènes ne sont pas respecté.   D’autres sont victimes des violences sexuelles et violences basée sur le genre : par exemple  des femmes qui se voient obligée de se prostitué pour avoir de quoi nourrir leurs enfants et ou subvenir a leurs besoins élémentaires,

  1. 1.    CAS DES  DEPLACES DU CAMP DE KANYARUSHINYA AVANT LEUR SECONDE FUITE DANS LA VILLE DE GOMA, AINSI QUE DANS LE CAMP DE MUGUNGA 1 ET 3.

C’est sont les femmes qui vont chercher du bois de chauffage à quelque mètres du camp, dans la brousse. Ici, elles seraient violées par les hommes armés non identifiés.

Le comité du camp est composé des hommes. Quelques femmes sont membres des comités restreins par blocs. Ici, elles peuvent occuper le poste de chef de bloc. Signalons que le nombre est insignifiant.

Etant majoritaires dans les instances de prise de décision(comité du camp), c’est plus les hommes qui collaborent avec les ONG, en cas de distributions des aides humanitaires ou de tous intervention humanitaires dans le camp.

 

  1. 2.    CAS DES DEPLACES AU CAMP DE MUGUNGA 1, 3 ET CEUX QUI SE RETROUVENT DANS DES ECOLES ET DES EGLISES DANS LA VILLE SE GOMA.

Comme il n’ya plus d’activités champêtres, les hommes passent toute la journée à discuter des informations par rapport à la situation sécuritaires, et à jouer aux différents jeux. Aussi à parler de la collaboration entre eux et les ONG, en termes d’aides humanitaires.

Les femmes vont chercher de l’eau à Buhimba, une contrée située a 50m au sud du Camp de Mugunga ou elle sont exposé a de cas de viols et d’insécurité.

Problèmes spécifiques des femmes:

Bien que certaines ONG interviennent en matière d’hygiène et d’assainissement dans les camps des déplacés, la situation sanitaire des femmes reste déplorable. Ceci est du au manque d’eau potable et de matérielle d’hygiène. Exemple: par manque des basins ou des seaux, les femmes  partagent le même basin de toilette avec toute la famille. En cas des règles menstruelles,  elles n’ont ni linges propres, ni bandes hygiéniques, des sous vetements pour les soins appropriés. Elles n’ont pas de choix que d’utiliser les étoffes découpées de leurs pagnes. Ect…

Ce genre de situation expose les femmes aux infections sexuelles et a plusieurs autres maladies. Aussi, les femmes connaissent des problèmes spécifiques  liés aux mauvaises conditions d’hygiènes

La situation des femmes en dehors du camp

Pour les femmes qui ne sont pas dans le camp,  la situation est presque la même a la différence que elles vivent dans leurs maisons mais elles subissent toutes ces violations. Beaucoup des femmes sont victimes des violences basées sur le genre spécialement les violences domestiques. Déjà dans la plupart des familles, la dernière décision revient aux hommes. la femme est complètement écartée et ne fait que subir les décisions de l’Homme. En matière politique la participation de la femme a la vie active reste tres faible voire inexistant. Même dans la prise des décisions, a l assemblée provincial il n ya  qu’une seule femme qui a été élu comme député provinciale pour le Nord Kivu, les femmes ne font que subir  actuellement la décision des hommes.

Alors que la constitution de la RDC Garantie l’égalité de chance entre l’homme et la femme,  ceci reste une simple théorie sur le plan pratique  aucun effort n’est mis sur pied pour le respect de ces lois.

 Conséquences de cette situation.

Malheureusement  vue que les coutumes et les traditions congolaises obligent les femmes a garder silences, de nombreuse femmes et jeunes filles dans le camp comme dans la communauté en province du Nord Kivu  victimes de ces violences  sexuelles et basées sur le genre  préfèrent garder silences et n’arrivent jamais a dénoncer leurs bourreaux.

Les conséquences de toutes ces situations sont nombreuses,  les femmes en cette périodes de guerres vivent tres traumatisée, d’autres sont abandonnée par leurs mari, et d’autres encore souffrent énormément simplement parce qu’elles doivent garder silence par peur d’être discriminées et rejeté par la société mais surtout par peur d’être  rejeté par leurs mari même elles sont toujours renvoyé lorsque le mari l’apprends.  L’Homme étant considéré comme le chef de ménage il est le seule a prendre la décision sur comment doit vivre la famille, ou es ce qu’il faut aller etc. d’où la femme est plus limité.  Selon nos analyses et observations, les relations hommes/femmes ne sont pas équilibrées dans les camps des déplacés.

Les femmes subissent d’avantages, les décisions des hommes. Elles s’accrochent d’avantages aux services ménagers et à la survie alimentaire de leurs familles, tandis que les hommes s’attachent plus aux informations relatives à la situation sécuritaire et à la prise de décision.

Plan de réponses en matière de  genre et actions ciblée pour les femmes 

  1. Le gouvernement congolais devrait  mettre toutes les batteries en marches  pour rétablir la paix et la sécurité à l’Est de la RDC  afin que les femmes jouissent pleinement de leurs droits.
  2.  Faire un plaidoyer auprès des autorités pour que les lois qui protègent la femme ne restent pas théoriques mais soient mis en application et que les auteurs des violations des droits des femmes soient punis comme c est le cas dans d’autres pays et que la femme arrive a occuper des postes décisionnels.
  3.  Sensibilisé la femme   en lui apportant assistance en bien de première nécessité notamment (habits, sous vêtements, bandes hygiéniques etc,)
  4.  L’appuyer avec des petites activités génératrice de revenue pour lui permettre de  subvenir a quelques besoins primaires ou encore de l’apprendre un métier qui pourrait lui permettre de se prendre elle-même en charge.
  5.  Sensibiliser les femmes  sur comment se protéger contre les violences sexuelles et basées sur le genre  dans le cadre de la prévention mais aussi les amener a dénoncer les auteurs de violation de leurs droits afin qu’ils soient traduits en justice et punit.et enfin
  6. Assurer une prise en charge médicale et  psychosociale des ces femmes.

 Planification de réponse d’AIDPROFEN pour cette crise.

Par rapport aux analyses et observations faites sur terrain, AIDPROFEN a planifié quelques  activités spécifiques à la crise actuelle ciblée sur le genre.

  1. Une enquête sur la situation des femmes dans le camp des déplacés. Cette enquête pourra renseigner combiens des femmes, quelles catégories des femmes, durant quelle périodes, quelles sont les sources  des problèmes que rencontrent les  femmes déplacées. Elle permettra ainsi d’orienter les différentes actions à mener dans le camp.

2      .Aidprofen planifie en suite de réaliser une sensibilisation des déplacés du camp Mugunga 1 où il a installé son bureau. Cette activité portera sur La  sensibilisation des femmes  tout en leurs informant sur leurs droits mais aussi les amener a dénoncer les auteurs de différentes violences dont elles peuvent être victimes  dans les camps des déplacés. Ici, nous comptons  Intégrer l’approche des Homme dans le processus ; vue que les hommes sont les plus  concerné car les auteurs de la plupart des violences sexuelles et basée sur le genre,  les sensibiliser et les faire comprendre  le rôle et l’importance de considérer la femme dans la société pour un changement futur.

 

  1.  Appuyer les femmes avec quelques activités génératrices de revenu pour leurs permettre de rester indépendante financièrement car en effet la dépendance financière les expose souvent a des multiple violations de leurs droits et aux violences basées sur le genre.

 

 

Attaque dans le camp de Mugunga III la nuit du samedi 01 au dimanche 2

 C est dans la nuit du samedi01 au Dimanche 02  que le Camp  de Mugunga III a été attaqué  par des éléments  qui seraient suspecté des rebelles du M23, AIDPROFEN asbl s’est rendu sur le lieu le lundi  03  Novembre 2012 afin de se rentre compte de la situation .

Etat de la situation

Dans le camp de Mugunga III ,  des nombreux dégâts matériels ont été enregistré : pillages,  vols ; mais également le viol des femmes dans ce camp.

Cette attaque du camp de Mugunga  se produit pendant que les rebelles du M23 quittent la ville de  Goma qu’ils occupaient depuis le 20 Novembre 2012 a la suite des affrontements  entre les rebelles du M23 et ceux  de l’armée congolaise les FARDC l’armée congolaise,

Dix jours âpres  que ces rebelles occupaient la ville de Goma, sous la pressions de la communauté internationale ont été obligé de se retirer de la ville. mais avant leurs de leur départ ils laissent derrière eux, plusieurs dégâts  matériels dont les pillages, vols,  en ville de Goma que dans les périphériques de Goma dont  dans les  Camp des déplacés .

Lors de leurs passage dans le camp de Mugunga III,  ils ont pillé, nourritures, farines, huiles, baches  etc.  Malheureusement  ils ont également violée environ six femmes dans le camp avant de s’en aller.

Dans l’entre temps,  dans la même nuit,   dans le camp de Mugunga I une jeune fille de 13 ans a été violée également par une personne non autrement  identifié qui a mis des vêtements dans sa bouche  pour l’étouffer afin de ne pas crier et alerter les voisins.  ceci a occasionné des blessure sur la bouche de la victime.

Cette petite filles de 13 ans très innocente,  vient d’être violée pour la deuxième fois  dans le même camp  par des inconnue dans l’intervalle d’une semaine.

Elle passe la nuit avec sa petite sœur de Deux ans seule dans une petite hutte couvert de bâche  comme la majorité des déplacés. Ce qui l’expose  aux violences sexuelles et à d’autres formes de violences.

Aidprofen a pris cette petite fille et l’a accompagné au centre de Keshero,un centre le plus proche ou elle peut avoir des soins appropriés  et voir si la victime n’a pas été exposé  a des maladies sexuellement transmissibles et ou au VHI sida .

Comme cette jeune fille, de plus en plus des jeunes fille et femmes  vivant dans les camps de déplacé de Mugunga III , II, et I  en plus de la vie pénible dans le camp a cause des conditions difficile  qui y sont enregistré, elles sont traumatisé  et vivent dans la peur et la panique d’être victime des violences sexuelles.

Des actions devraient être faites afin de  soutenir les femmes et surtout de les dé traumatisé  par rapport a tous ce qu’elle subissent dans le camp.

 Actions a mener par AIPROFEN 

AIDPROFEN A travers ses actions voudraient renforcer ses activités de sensibilisation dans le camp  de Mugunga III ou les Hommes devraient être beaucoup plus sensibilisé pour une plus grande considération de la femme et le respect de la dignité humaine.