En effet, Depuis plusieurs décennies, le respect du genre et des droits des femmes en particuliers cause problème. Pendant des longues années l’homme a été considéré comme le chef suprême de la famille, de son coté la femme a été discriminée par la société congolaise et était simplement dévalorisé et considéré comme une chose selon les coutumes et les traditions.
Aujourd’hui Des efforts sont entrain d’être fournis par des organisations pour amener la femme a quitter cet état d’esclavagisme et a jouir pleinement de ses droits autant que l’homme tel que cela est garantie par la constitution de la RDC .
Malheureusement des nombreux obstacles sont observé notamment le non respect et la non application des différentes lois qui garantissent l’égalité de chance entre l’homme et la femme mais aussi le respect des droits des femmes. Selon les enquêtes menées par AIDPROFEN asbl , la plupart des femmes 80% en milieu urbain qu’en milieu ruraux sont analphabètes et par conséquent ignorantes de leurs droits. Ce qui accentue la problématique de la promotion des droits des femmes au Nord Kivu. Par ignorances, de nombreuses femmes gardent silence face aux différentes violations de leurs droits ou simplement acceptent facilement des arrangements a l’amiable
Situation actuelle et son impact sur le genre
Le début du Moi d’avril 2012 a marqué le début d’une nouvelle phase d’insécurité dans la province du Nord Kivu à l’ est de la RDC qui a empiré la situation de la femme et de la jeune fille qui était déjà précaires à cause de multiples guerres a répétitions qui ont caractérisé la province.
La présence de plusieurs groupes armés rebelles tel que les FDLR, Les May-May, les Raiya Mutomboki, les Nyantura etc au Nord Kivu spécifiquement les M23 a occasionné un déplacement massif de la population tant dans le territoire de Masisi et de Rutshuru et dont la majorité est constitué des femmes et des enfants qui vivent dans des conditions difficile dans les camps. la promiscuité et même les conditions de vie ne permettent a la femme de jouir pleinement de ses droits. Lors des différentes guerres, plusieurs femmes sont restées veuves de suite du décès de leurs maris mais aussi elles ont perdues leurs proches enfants ou leurs membres de familles de suite de ces affrontements. Leurs maris décédé leur ont laissé une forte responsabilité qui est la prise en charge des enfants. Beaucoup d’autres femmes à cause de la guerre ont été contraints d’abandonner leurs champs et bétails et se retrouvent sans aucun moyen de subsistance pour subvenir à leurs besoins primaires et secondaires. Cette situation déstabilise la femme sur le plan économique et même psychologique car elle devient très dépendante.
DESCRIPTION DE LA SITUATION DANS LE CAMPS
La promiscuité dans le camp de déplacés expose des nombreuses femmes aux maladies et infections sexuellement transmissibles car les normes d’hygiènes ne sont pas respecté. D’autres sont victimes des violences sexuelles et violences basée sur le genre : par exemple des femmes qui se voient obligée de se prostitué pour avoir de quoi nourrir leurs enfants et ou subvenir a leurs besoins élémentaires,
- 1. CAS DES DEPLACES DU CAMP DE KANYARUSHINYA AVANT LEUR SECONDE FUITE DANS LA VILLE DE GOMA, AINSI QUE DANS LE CAMP DE MUGUNGA 1 ET 3.
C’est sont les femmes qui vont chercher du bois de chauffage à quelque mètres du camp, dans la brousse. Ici, elles seraient violées par les hommes armés non identifiés.
Le comité du camp est composé des hommes. Quelques femmes sont membres des comités restreins par blocs. Ici, elles peuvent occuper le poste de chef de bloc. Signalons que le nombre est insignifiant.
Etant majoritaires dans les instances de prise de décision(comité du camp), c’est plus les hommes qui collaborent avec les ONG, en cas de distributions des aides humanitaires ou de tous intervention humanitaires dans le camp.
- 2. CAS DES DEPLACES AU CAMP DE MUGUNGA 1, 3 ET CEUX QUI SE RETROUVENT DANS DES ECOLES ET DES EGLISES DANS LA VILLE SE GOMA.
Comme il n’ya plus d’activités champêtres, les hommes passent toute la journée à discuter des informations par rapport à la situation sécuritaires, et à jouer aux différents jeux. Aussi à parler de la collaboration entre eux et les ONG, en termes d’aides humanitaires.
Les femmes vont chercher de l’eau à Buhimba, une contrée située a 50m au sud du Camp de Mugunga ou elle sont exposé a de cas de viols et d’insécurité.
Problèmes spécifiques des femmes:
Bien que certaines ONG interviennent en matière d’hygiène et d’assainissement dans les camps des déplacés, la situation sanitaire des femmes reste déplorable. Ceci est du au manque d’eau potable et de matérielle d’hygiène. Exemple: par manque des basins ou des seaux, les femmes partagent le même basin de toilette avec toute la famille. En cas des règles menstruelles, elles n’ont ni linges propres, ni bandes hygiéniques, des sous vetements pour les soins appropriés. Elles n’ont pas de choix que d’utiliser les étoffes découpées de leurs pagnes. Ect…
Ce genre de situation expose les femmes aux infections sexuelles et a plusieurs autres maladies. Aussi, les femmes connaissent des problèmes spécifiques liés aux mauvaises conditions d’hygiènes
La situation des femmes en dehors du camp
Pour les femmes qui ne sont pas dans le camp, la situation est presque la même a la différence que elles vivent dans leurs maisons mais elles subissent toutes ces violations. Beaucoup des femmes sont victimes des violences basées sur le genre spécialement les violences domestiques. Déjà dans la plupart des familles, la dernière décision revient aux hommes. la femme est complètement écartée et ne fait que subir les décisions de l’Homme. En matière politique la participation de la femme a la vie active reste tres faible voire inexistant. Même dans la prise des décisions, a l assemblée provincial il n ya qu’une seule femme qui a été élu comme député provinciale pour le Nord Kivu, les femmes ne font que subir actuellement la décision des hommes.
Alors que la constitution de la RDC Garantie l’égalité de chance entre l’homme et la femme, ceci reste une simple théorie sur le plan pratique aucun effort n’est mis sur pied pour le respect de ces lois.
Conséquences de cette situation.
Malheureusement vue que les coutumes et les traditions congolaises obligent les femmes a garder silences, de nombreuse femmes et jeunes filles dans le camp comme dans la communauté en province du Nord Kivu victimes de ces violences sexuelles et basées sur le genre préfèrent garder silences et n’arrivent jamais a dénoncer leurs bourreaux.
Les conséquences de toutes ces situations sont nombreuses, les femmes en cette périodes de guerres vivent tres traumatisée, d’autres sont abandonnée par leurs mari, et d’autres encore souffrent énormément simplement parce qu’elles doivent garder silence par peur d’être discriminées et rejeté par la société mais surtout par peur d’être rejeté par leurs mari même elles sont toujours renvoyé lorsque le mari l’apprends. L’Homme étant considéré comme le chef de ménage il est le seule a prendre la décision sur comment doit vivre la famille, ou es ce qu’il faut aller etc. d’où la femme est plus limité. Selon nos analyses et observations, les relations hommes/femmes ne sont pas équilibrées dans les camps des déplacés.
Les femmes subissent d’avantages, les décisions des hommes. Elles s’accrochent d’avantages aux services ménagers et à la survie alimentaire de leurs familles, tandis que les hommes s’attachent plus aux informations relatives à la situation sécuritaire et à la prise de décision.
Plan de réponses en matière de genre et actions ciblée pour les femmes
- Le gouvernement congolais devrait mettre toutes les batteries en marches pour rétablir la paix et la sécurité à l’Est de la RDC afin que les femmes jouissent pleinement de leurs droits.
- Faire un plaidoyer auprès des autorités pour que les lois qui protègent la femme ne restent pas théoriques mais soient mis en application et que les auteurs des violations des droits des femmes soient punis comme c est le cas dans d’autres pays et que la femme arrive a occuper des postes décisionnels.
- Sensibilisé la femme en lui apportant assistance en bien de première nécessité notamment (habits, sous vêtements, bandes hygiéniques etc,)
- L’appuyer avec des petites activités génératrice de revenue pour lui permettre de subvenir a quelques besoins primaires ou encore de l’apprendre un métier qui pourrait lui permettre de se prendre elle-même en charge.
- Sensibiliser les femmes sur comment se protéger contre les violences sexuelles et basées sur le genre dans le cadre de la prévention mais aussi les amener a dénoncer les auteurs de violation de leurs droits afin qu’ils soient traduits en justice et punit.et enfin
- Assurer une prise en charge médicale et psychosociale des ces femmes.
Planification de réponse d’AIDPROFEN pour cette crise.
Par rapport aux analyses et observations faites sur terrain, AIDPROFEN a planifié quelques activités spécifiques à la crise actuelle ciblée sur le genre.
- Une enquête sur la situation des femmes dans le camp des déplacés. Cette enquête pourra renseigner combiens des femmes, quelles catégories des femmes, durant quelle périodes, quelles sont les sources des problèmes que rencontrent les femmes déplacées. Elle permettra ainsi d’orienter les différentes actions à mener dans le camp.
2 .Aidprofen planifie en suite de réaliser une sensibilisation des déplacés du camp Mugunga 1 où il a installé son bureau. Cette activité portera sur La sensibilisation des femmes tout en leurs informant sur leurs droits mais aussi les amener a dénoncer les auteurs de différentes violences dont elles peuvent être victimes dans les camps des déplacés. Ici, nous comptons Intégrer l’approche des Homme dans le processus ; vue que les hommes sont les plus concerné car les auteurs de la plupart des violences sexuelles et basée sur le genre, les sensibiliser et les faire comprendre le rôle et l’importance de considérer la femme dans la société pour un changement futur.
- Appuyer les femmes avec quelques activités génératrices de revenu pour leurs permettre de rester indépendante financièrement car en effet la dépendance financière les expose souvent a des multiple violations de leurs droits et aux violences basées sur le genre.